Des paysages qui s'estompent dans le calme, qui sont reconnaissables en détail à ceux qui l'ont été.
La montagne comme lieu à gravir, sommet à atteindre, métaphore de l'existence humaine.
On dit qu'une fois qu'on y est parvenu, le plus dur est de s'en sortir et de revivre sa vie.
Mais penser à la descente alors qu'on n'a pas encore pu terminer l'ascension, c'est s'anticiper, justifier que ça ne vaut pas la peine de grimper car la récompense n'est pas claire, d'où les nuages qui obscurcissent le chemin.
Mais nous avons ce rocher auquel nous raccrocher pour ne pas nous perdre.
Technique mixte de crayons de couleur sur papier/aquarelle, encres et bâton d'huile.
L'aquarelle me donne l'empreinte dont j'ai besoin pour cette représentation, elle est lumineuse et éthérée, elle me donne le concret que je recherche dans des paysages nets à la fois, sans possibilité d'erreur. La plume à encre et le bâton d'huile sont les deux moyens qui accompagnent l'aquarelle, se contrecarrant, d'une part la plume marque les limites, construit les formes, donne du corps aux taches qui se dissolvent avec l'aide, dans ce cas de le bar à huile qui, avec son idiosyncrasie huileuse, ajoute des atmosphères nuageuses, indéfinies et rêveuses.
Cet ensemble de plans qui se dissolvent et se réaffirment en construisant des paysages, c'est ma recherche, faire en sorte que dans ces formes il y ait une âme, il y ait de la vie, telle est la tâche difficile. Regardez le dessin et reconnaissez que j'y suis allé ou qu'à un moment donné je pourrai visiter cet endroit.
Le crayon de couleur donne cette expression simple, sans stridence, encore une fois il n'y a pas de possibilité de masquer l'erreur, donc le résultat est le moment de l'exécution, c'est le présent vécu. En ce sens, je me sens inspiré par la technique du dessin et de l'écriture japonais.
Rosana Cámara Andrés, mes études vont de cinq ans à l'École des Arts et Métiers de Cordoue, un diplôme en Beaux-Arts à Grenade, ainsi que la première année d'un doctorat à l'Université de Barcelone.
J'ai travaillé avec des artistes tels que Santiago Cirugeda, Miroslaw Balka, Tomas Rüller, Jesús Olmo, Concha García, Jose Sevillano et Bartolomé Ferrando dans le cadre de diverses subventions, projets et ateliers.
Mon travail s'est déplacé principalement dans le domaine de la photographie et de la peinture mais avec des expériences dans la performance, les installations et la vidéo, symptomatiques de l'art contemporain mais de nos jours je reste avec le travail pictural en raison de sa corporéité.
No oblidi que els camps assenyalats amb un signe (*)